A la découverte du Brésil

Altermondialisme

CaféBasée sur la production et l'exportation des ressources naturelles (bois, café, soja, jus d'orange, minerai de fer) et de produits faiblement manufacturés par une main d'oeuvre abondante (le Brésil a la population la plus jeune et la plus importante d'Amérique du Sud), l'économie brésilienne a subi plusieurs fois de graves crises liées aux fluctuations du cours des matières premières, avec parfois des inflations de plus de 1 000 % par an. Aujourd'hui le secteur des services se développe et l'économie tend à se stabiliser mais reste fragile. Une crise économique éclate en 1998. Le FMI décide alors d'accorder un prêt de 41,5 milliards de dollars américains en novembre 1998, car le Brésil a adopté les réformes imposées (privatisation) et a réduit ses dépenses budgétaires, notamment dans l'éducation.

En janvier 1999, la banque centrale du Brésil annonce que la monnaie du pays, le réal (BRL), ne sera désormais plus ancré au dollar. Un dollar américain valait environ 2,34 réals en mars 2002 et 2,64 réals début 2005, marquant une bonne stabilité pour une monnaie habituée à des fluctuations importantes.

La répartition des richesses est un problème social et économique d'actualité. Les disparités sont importantes : sur 184 millions d'habitants, 50 millions seulement auraient un niveau de vie équivalent ou supérieur à celui d'un Européen. En 2002, entre 22 à 55 millions de personnes (selon que l'on prenne les chiffres du gouvernement ou de la Conférence nationale des Évêques) souffraient de la faim.

Depuis 1991, le Brésil fait partie du Mercosur (en portugais « Mercosul »), marché commun du « cône sud » de l'Amérique latine incluant aussi l'Argentine, le Paraguay et l'Uruguay. C'est un marché commun, tout comme l'Union Européenne ou l'ALENA Le Brésil, par son poids économique, y occupe de facto une position dominante.

Le 1er février 2006, l'Argentine et le Brésil signent, après presque trois ans de négociations, un accord qui doit permettre de protéger les secteurs de production qui pourraient être trop durement affectés par la compétition du pays voisin. Le Mécanisme d’adaptation compétitive (MAC) permet de fixer des droits de douane sur le produit « trop compétitif » du pays voisin pour trois ans, renouvelable une fois.

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