A la découverte du Brésil

Altermondialisme

Tout le monde n’est pas d’accord avec l’origine des favelas. Certains disent qu’ils ont vu le jour sur les montagnes autour de Rio quand les soldats de retour de Caundo en 1897 installent leurs familles dans un campement sur les montagnes derrière Rio en attendant d’être relogé. Ils ont appelé le campement favelas en souvenir d’une plante qui poussait à Caundos. D’autres disent que son nom vient d’une plante qui poussa sur la première colline investie par les esclaves libérés. Mais ce mot va rapidement devenir le nom de tous les abris précaires illégalement construits aux alentours de Rio.

Les baraques étaient construites à l’image des maisons rurales avec les matériaux trouvés et ramassés sur les chantiers de la ville : planches et poteaux de bois pour la structure ; feuilles de palmier tressées, tôles et bidons dépliés pour le toit ; Le sol de l’unique pièce est en terre et la cuisine était au feu de bois à l’extérieur de la baraque.

Faute de structure d’accueil dans Rio même, les favelas s’étendent. Les premiers abris se transforment en baraques qui sont plus solides. Les favelas se multiplient : 300 à Rio en 1980 abritant 32 % de la population urbaine. Les habitants s’organisent la distribution d’eau, d’électricité, la création de ruelles, escaliers communs et d’égouts. Ils construisent de véritables villes dans la ville selon leurs propres règles de construction et de voisinages. Les structures de béton et les murs de parpaings permettent de construire plusieurs étages ou deux familles s’installent à chaque étage. Les maisons désormais disposent de salles de bains et de cuisines individuelles et les plus riches qui sont peu nombreux installent des grilles et des portes blindées (ceci montre la grande insécurité qui règne dans les favelas)..

Favelas

L'exode rural

Dés 1940, le ralentissement économique des villes du sud et la pauvreté des campagnes provoquent un exode massif de la population vers les villes de Rio et de Sao Paulo. En 60 ans plus de 40 millions de Brésiliens quittent l’intérieur du pays vers les villes côtières en recherche d’une meilleure vie, toute cette population se retrouve dans les favelas.

Derrière, à flanc de colline, près de 100 000 habitants survivent dans Rocinha, la favela qui empile ses habitations de briques rouge en équilibre sur le moindre parcelle.

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